Après 29 d’existence, BlackBerry est à vendre : comprendre le mécanise et les réalités de son nouveau statut.

La nouvelle est tombée aujourd’hui, la société canadienne fondée en 1984 s’est inscrit dans un nouveau processus qui devrait aboutir à :
• Possibilité de coentreprises,
• Les partenariats ou alliances stratégiques,
• la vente de la Société ou d'autres transactions possibles.

Les problèmes du groupe sont connus depuis tout au moins deux ans :

·        Effectifs pléthoriques

·        Absence de bénéfice

·        Chiffre d’affaire en dent scie

·        les terminaux Blackberry qui font plus 75% de ses revenus semblent ne plus séduire les masses.

Pour essayer de remonter la pente plusieurs approches ont été adoptées notamment :

·        la réduction drastique des effectifs,

·        la réduction des coûts opérationnels et d’exploitation,  l’'accélération du déploiement de BES 10, ainsi que l'adoption des smartphones BlackBerry 10

·        le lancement de la plate-forme multi-service de messagerie BBM

·        la valorisation du réseau de données de BlackBerry.

C’est donc une dynamique de long terme qui est déployée progressivement et donc les fruits ne sont pas pour l’immédiat.

 L’immédiat ce sont les ventes décevantes des terminaux (B10, Q10, Q5) estimés à 10 millions d’unités livrés. Une réalité qui crée beaucoup de tensions et de divergences parmi les actionnaires.

D’un côté ceux qui croient encore à un avenir promoteur notamment M. Watsa, président et chef de la direction de Fairfax Financial (le principal actionnaire de BlackBerry) reste positif: ‘’Je continue d'être un fervent partisan de la Société, le conseil et la direction à mesure qu'ils avancent au cours de ce processus, et Fairfax Financial a actuellement aucune intention de vendre ses actions ".  Et de l’autre les impatients qui veulent quitter le navire. Pour trouver un point de convergence, un comité spécial dirigé par Timothy Dattels et composé de Barbara Stymiest, Thorsten Heins, Richard Lynch et Bert Nordberg.par a été créé

JP Morgan Securities LLC agit à titre de conseiller financier de BlackBerry et Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom LLP et Torys LLP agissent à titre de conseillers juridiques.