permettre la migration physique de disques entre différentes architectures.

En informatique, certaines données telles que les nombres entiers peuvent être représentées sur plusieurs octets. L'ordre dans lequel ces octets sont organisés en mémoire ou dans une communication est appelé endianness (mot anglais traduit par « boutisme » ou par « endianisme »).
De la même manière que certains langages humains s'écrivent de gauche à droite, et d'autres s'écrivent de droite à gauche, il existe une alternative majeure à l'organisation des octets représentant une donnée : l'orientation big-endian et l'orientation little-endian. Ces expressions sont parfois traduites par gros-boutiste et petit-boutiste. Les expressions byte order, d’ordre des octets ou de byte sex sont également utilisées (bien qu’ordre des octets fasse référence à l'unité d’une base numérale précise sur 8 bits, que les autres termes plus généraux ne traduisent pas).
L'endianness qualifie aussi bien un fichier (dans lequel ce sont les bytes qui sont ordonnés différemment) qu'un processeur (dans lequel la gestion des bits a aussi un ordre).
Bien que la différence entre les deux modes big-endian et little-endian semble aujourd'hui minime et se limite à un problème de convention, on peut signaler des avantages liés à chacun :
Les nombres big-endian sont plus faciles à lire lorsqu'on débogue un programme car leur contenu est directement lisible sans avoir à changer l'ordre des octets constituant le nombre. Cela est dû au fait que l'ordre des chiffres est le même que celui de l'écriture normale.
Le mode little-endian présentait des avantages lorsque les processeurs utilisaient des tailles de registre variables, c’est-à-dire 8, 16 ou 32 bits. À partir d'une adresse mémoire donnée, on pouvait lire le même nombre en lisant 8, 16 ou 32 bits.
Par exemple, le nombre 33 (0x21 en hexadécimal) s'écrit 21 00 00 00 en little endian en 32 bits, ce qui se lit toujours 21 quel que soit le nombre d'octets lus. Ceci est faux en big-endian car la première adresse change suivant le nombre d'octets à lire.
En  outre ces conventions posent des problèmes dans le portage des logiciels. Par exemple, en lisant des données binaires, selon l'architecture, on ne va pas obtenir la même donnée après lecture si on ne se soucie pas de la convention.
Bien sûr le choix de big-endian ou little-endian est toujours arbitraire, ce qui soulève des débats intensifs, car il y a nombre d'arguments en faveur de l'un et de l'autre. Les langues par exemple, selon le groupe linguistique germanique, anglais ou autre, n'ont pas la même perception.BY TAATJENE

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