Ecrire l’interface d’une application aussi aisément qu’une page web.


XUL comprend un ensemble de balises permettant de définir des boutons, des listes, des menus, ou encore des zones d’édition, bref tous les éléments d’une véritable interface utilisateur. Un tel langage facilite le travail du développeur et permet d’écrire l’interface d’une application aussi aisément qu’une page web.
Le développement d’une application XUL se rapproche du développement d’une application cliente ou client-serveur traditionnelle. À chaque objet graphique sont associés des événements (clic de souris, double-clic, etc.) pour lesquels le développeur doit écrire du code (typiquement en JavaScript) à exécuter par la machine cliente. L’application peut récupérer des données d’un serveur, par exemple via des requêtes HTTP.
Le fait de définir dans un document XML la structure de l’interface graphique permet de réutiliser la même structure d’un environnement à l’autre et même d’un langage de programmation à l’autre. Des moteurs similaires à XUL existent pour GTK+ (Glade), Java, PHP, JavaScript, Flash (MXML), Qt (Qt Designer), .Net (XAML) et Android.
Les deux grandes richesses de XUL sont son extensibilité et la facilité de réutilisation d’éléments. Il est possible de définir ses propres balises pour mettre en place des composants complexes et réutilisables en écrivant un fichier XBL (eXtensible Binding Language). Celui-ci comporte, pour chaque nouveau composant qu’il décrit, une partie décrivant l’aspect graphique du composant, par association des éléments graphiques de base par exemple, et plusieurs parties décrivant son comportement, sous la forme de fonctions JavaScript. Les bindings ainsi définis peuvent hériter les uns des autres, et surcharger leurs contenus ou comportements.BY TAATJENE

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