NUMERIQUE:Benin capitale international du cinéma numérique en décembre 2011

A partir du  16 décembre 2011,le BENIN pays d'afrique de l'ouest devient la capitale internationale du cinéma numérique.Les acteurs,professionnels,amateurs internationaux dudit art y convergent à Cotonou la capitale du Bénin pour promouvoir et célébrer le cinéma numérique.
Le cinéma numérique , se réfère à la production et à la diffusion d'œuvres cinématographiques sous un format numérique normalisé. Si le tournage en cinéma numérique reste en 2011 encore une pratique marginale, la projection numérique se développe : les films peuvent être distribués sur support physique (disque dur), ou par satellite ou via des réseaux de télécommunication. Ils sont projetés au moyen d'un projecteur numérique spécial et non d'un projecteur conventionnel (35 mm), couplé à un lecteur (ou serveur) de contenus D-Cinema. Ces contenus sont des fichiers DCP (Digital Cinema Package, voir plus loin) stockés sur le disque dur du lecteur et remplacent dans le monde numérique les bobines de film argentique.
En production, les rushs sont disponibles aisément et rapidement pour contrôle et approbation. Le réalisateur peut faire de nombreuses prises pour une même scène, sans penser au coût de la pellicule. En post-production, le montage et l’étalonnage en numérique apporte un gain de temps théorique et une richesse fonctionnelle et créative. Les effets spéciaux numériques, le sous-titrage, les génériques, le doublage, l'audio-description, la musique et le son tirent tous un grand parti du numérique en termes d'outils, de coût et de délai. La FICAM indique que fin 2009, la postproduction numérique concernait déjà plus de 70% de films. La postproduction traditionnelle photochimique ne representait en 2009 que 22% des films, contre 52% en 2007. En 2011, c'est près de la totalité des films qui sont post-produits en numérique.
La projection en numérique permet de baisser les coûts du distributeur : la fabrication d'une copie 35 mm d'un film coûte entre 1 000 à 2 000 euros (selon le métrage), contre 100 à 200 euros pour la distribution sous format numérique. Un disque dur est directement réutilisable, du moins pour quelques cycles (effacement + remplissage). Le coût de destruction/recyclage des pellicules, et préalablement le coût de la récupération des copies d'exploitation 35 mm sont aussi à la charge des distributeurs.
Avec le numérique et la dématérialisation des transferts, cette étape impliquant le disque dur disparait. Elle est remplacée par le transfert de fichiers par l'intermédiaire de réseaux de télécommunication comme l'ADSL ou la fibre optique; ou par satellites de télécommunications.BY TAATJENE

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