Lumière sur les Enjeux et réalités accès internet via technologies ADSL en Afrique en 2012
A la lumière des offres d'accès internet via ADSL qui se développent et se multiplient à travers le continent africain , notamment en : Tunisie, Cameroun , Algérie ...
Connectikpeople a voulu s'imprégner davantage des spécificités et contraintes liées à cette technologie (ADSL, ADSL 2+..) pour un continent comme l'Afrique et ses réalités quoique différentes d'un pays à un autre .Cependant , globalement , qu'on soit en Europe , Asie ... ou en Afrique ,
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Connectikpeople a voulu s'imprégner davantage des spécificités et contraintes liées à cette technologie (ADSL, ADSL 2+..) pour un continent comme l'Afrique et ses réalités quoique différentes d'un pays à un autre .Cependant , globalement , qu'on soit en Europe , Asie ... ou en Afrique ,
L’ADSL 2+ par exemple, est l'évolution de la technique ADSL, elle exploite plus de fréquences porteuses pour les données (jusqu’à 2,2 MHz).
Cela se traduit par une augmentation du débit maximal possible.
Cependant, les améliorations par rapport à l'ADSL ne sont perceptibles
que si l'abonné se situe à moins de 3 000 m du central téléphonique. Au-delà, les débits sont les mêmes que ceux proposés par l'ADSL.
La norme ADSL 2+ permet, dans des conditions optimales, d'atteindre des débits ATM théoriques de 25 Mbit/s (limité à 12 Mbit/s en ADSL 2) en réception et 1 Mbit/s en émission dans son utilisation la plus courante. Le débit maximal en émission pouvant être étendu à 3 Mbit/s dans certaines variantes, le débit maximal en réception est alors réduit.
Les offres « 20 Mégas » sont exprimées en débit ATM
ce qui correspond à un débit réel maximum en IP (le protocole
exploitable par la majorité des systèmes d'exploitation) d'environ 16 Mbit/s en réception et 800 Kbit/s
en émission. De plus, ce n'est qu'un débit maximal, qui n'est que peu
souvent atteint en pratique. Cela s'explique essentiellement par la
distance relative du foyer connecté par rapport au DSLAM : plus celle-ci est grande, plus le débit s'affaiblit et le temps de réponse (ping)
devient important. Cette dégradation variable des performances n'est
pas proportionnelle à la distance, elle dépend également de la qualité
de la paire de cuivre utilisée et des bruits électromagnétiques
parasites (EMI) présents dans l'environnement. Les câbles récents en
cuivre de diamètre 6 / 10 atténuent moins le signal que le 4 / 10.
Par conséquent les efforts énormes en infrastructures réseaux sont nécessaire en Afrique pour mieux exploiter cette technologie.
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