Culture hydroponique : Pratiques, Enjeux, Opportunités contre la famine et l’insécurité alimentaire en Afrique via le Swaziland.
Il ne se passe de jours des mois où les campagnes de dons via internet sont organisées à destination de l’Afrique pour lutter contre la famine, l’insécurité et la souveraineté alimentaires .Des milliards sont ainsi dépensés à chaque sans pour autant résoudre définitivement le problème. Mais des solutions toutes simples existent. Le blog Budding Scientist de Scientific American s’est entretenu avec les deux lauréats du concours Science in Action. Sakhiwe Shongwe explique pourquoi ils ont développé depuis ami 2012 quelque chose pour leur communauté.
« Je pense que le Swaziland n’a pas besoin des tonnes d’aide alimentaire provenant des pays occidentaux et orientaux, ni de stratégies complexes que le pays ne peut pas se permettre pour résoudre sa faible productivité alimentaire. L’éducation des agriculteurs de subsistance est la clé, et notre projet expérimental s’avère être l’une des meilleures approches. Si nous pouvons apporter aux agriculteurs de subsistance swazis cette connaissance de la culture hydroponique simplifiée, pour produire des cultures biologiques, une des difficultés du pays (la pénurie alimentaire) pourrait être considérablement amoindrie.
Hormis le fait que chaque famille aurait de quoi se nourrir en quantité suffisante, les surplus de production pourraient être vendus sur les marchés locaux, ce qui réduirait le prix élevé des aliments qui est essentiellement dû au coût du transport des légumes depuis l’Afrique du Sud. »
Sakhiwe Shongwe et Bonkhe Mahlalela (14 ans chacun) de la Swaziland ont développé un moyen de produire des cultures et des légumes en grande quantité dans un espace limité et sans terre.
Ils ont baptisé leur système méthode hydroponique unique et simplifiée (Unique Simplified Hydroponics Method), ou USHM. Ce système utilise le compost des environs en guise de terre mise dans des cartons de récupération, et les rejets de nutriments du guano de poules en guise de fertilisant. Pour tester leur système comparé à une exploitation de subsistance conventionnelle, ils ont cultivé des courgettes et de la laitue.
Les résultats étaient nettement favorables à leur système USHM. Celui-ci a montré une hausse de 152% des végétaux par unité de terre et une augmentation de 350% du taux de croissance moyen.
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