Polémique, Mafia et Dénonciations autour du Choix de VIETTEL Opérateur mobile 3G au Cameroun.
Le 12 décembre 2012, le ministère des postes et
télécommunications du Cameroun via un communiqué annonce la société VietnamienneVIETTEL comme adjudicataire de l’appel d’offre initié en mai 2012 portant entre
autres lacement de la 3G et mise sur pied du troisième opérateur de
télécommunications mobile. Une short liste de quatre compagnies fut composée en
l’occurrence Viettel, Bharti Airtel, Maroc Télécoms et TSI. Le groupe TSI fut
écarté pour diffusion de fausses informations car
il associait frauduleusement
Corean Telecom dans son dossier. A la suite des Quatre donc, VIETTEL fut choisi
pour des raisons de dossier technique solide avec entre autres la promesse de couvrir
l’ensemble du territoire en réseau 3G.
Montant de l’acquisition de la licence : 20 milliards
de FCFA et 300 milliards de FCFA d’investissement. Alors la polémique commence
lorsque TSI le recalé annonce qu’il avait un dossier plus solide notamment en
proposant tout au moins 40 milliards de FCFA pour la licence et 400 pour l’investissement.
Mais quelques heures avant la publication du communiqué annonçant
VIETTEL comme adjudicataire, une série de communiqués signée de différentes
personnes à chaque coup, du ministère des postes et télécommunications publiés dans les organes de presse différents
semblait préparé le public à accepté un tel résultat. Comme si on se reprochait
de quelque chose de ce côté-là.
Pour répondre à la sortie de TSI, le recalé pour diffusion
de fausses informations, le ministère des postes et télécommunication semble se
défendre au lieu de communiqué sur son travail. Parmi d’autres errements, la
publication des résultats de l’appel d’offre n’a pas été publique. Les différents
postulants ont tous été presque surpris de l’annonce. Les uns et les autres
parlent de mafia, corruption et bradage, car VIETTEL qui est présent au
Mozambique avait également participé à un appel d’offre au MALI estimé à 45
milliards de FCFA, mais n’avait été retenu. On se pose donc la question
pourquoi brader à 20 milliards une licence 3G au Cameroun alors le petit poucet
comme le Mali avec toutes ses difficultés actuelles parvient à vendre la tienne
à près 45 milliards.
Maroc Télécoms qui a également une bonne présence en Afrique
malgré ses difficultés financières de 2012 n’a pas été retenu ; quant à
Bharti Airtel également très présent en Afrique notamment au Nigeria où il doit
expérimenter le haut débit sur mobile est passé à côté de la plaque. La raison
évoquée par le ministère des postes et télécommunications : ‘’ ils avaient certes de l’argent mais les
dossiers techniques étaient nuls’’. En
attendant donc une commission de la CONAC : la commission nationale
anti-corruption, on assiste de tant en tant à une guerre de communiqués et de
rumeurs.