Yaalda.com : une bonne idée mais très très mal conçue et développée.
En janvier 2013, internet est saturé de réseaux sociaux et
la bulle n’est pas loin de s’éclater, tant on enregistre presque chaque jour
des dérapages sur leur gestion et le côté pléthorique des plates formes qui se
créent. Quoiqu’il en soit le marché fera le tri.
A côté des grands noms notamment Google+ qui enregistre , une
très forte et solide
croissance en termes de contenus et d’utilisateurs,
Facebook, Twitter, Instagram , Pinterest , linkedIn et bien d’autres, on voit
bien que, le succès d’une telle approche d’organisation d’internet sur mobile comme
sur le fixe tient sur la mise en évidence des thématiques à forte dose de
valorisation de l’individu : la photo, l’image, la vidéo, les groupes la
profession. Mais ce succès s’appuie sur un fil de rasoir car traitant des
thématiques très volatiles et sensibles. MySpace a connu un succès fulgurant,
mais après quelques années c’est la descente
aux enfers. Le problème il n’a pas su greffer autour du concept des
outils et des technologies à l’épreuve du temps. C’est donc une course
perpétuelle à la dernière technologie, tendance si l’on veut exister. Facebook,
Twitter, et Google+ l’ont compris en procédant à tour de bras au rachat de
toute nouvelle tendance ou technologie.
Yaalda.com vise à être un réseau social africain des TIC,
par définition un réseau africain des technologies de l’information et de la
communication. Ce qui est lourd comme concept tant la notion de TIC est vague
et sans fondement scientifique.
Si on va au bout de l’idée on s’aperçoit que la plate forme
veut aborder et traiter des thématiques de l’informatique, internet,
Télécommunications et autres. Lesquels nécessitent l’expertise des experts, un
réseau de correspondants et de relais bien huilé non pas de compter sur
commentaires et les avis de la communauté.
Dans cette approche, on peut donc adopter le wiki qui
facilite le travail collaboratif des experts. Yaalda.com s’il veut survivre ne
doit pas compter sur la participation de l’individu lambda pour créer son contenu,
mais sur un collège d’experts qui est rompu 24/24h à la tâche. Comme note nous lui attribuions 5/20.