Eto’o Telecom SA devrait mettre la clé sous la porte avant début 2014 dès le lancement opérationnel de Viettel.
En juillet 2012, ils ont été nombreux des Camerounais heureux et fiers d’accueillir
le projet Eto’o Telecom SA. Pour beaucoup, enfin un des leurs entrait dans ce club.
Les dirigeants de l’entreprise
l’avaient compris, et dès les premières campagnes marketing, ils n’avaient pas manqué d’y introduire la fibre patriotique.
l’avaient compris, et dès les premières campagnes marketing, ils n’avaient pas manqué d’y introduire la fibre patriotique.
Mais hélas près d’un an après son lancement officiel, on constate
amèrement que, le projet était mort-né. En réalité, l’idée n’a jamais été
pensée, murie, consolidée, ni bien exécutée. En choisissant le créneau opérateur
virtuel dans un environnement qui est celui du Cameroun, sans innover, ni
révolutionner, relève simplement du suicidaire. Le grand succès est que
beaucoup s’en ont mi plein les poches estimant qu’ Eto’o est suffisamment riche
pour gérer seul ce business, ce qui est
totalement faux.
Depuis quelques jours l’entreprise n’a ni directeur général, ni DGA, ni
directeur financier, ni directeur administratif, ni directeur de ressources
humaines, ni directeur de la communication.
Le Dg Hervé Perrin aurait abandonné l’entreprise qu’il n’a pu diriger. Me
Gabriel Parfait Kaldjob, membre du conseil d’administration d’Eto’o Telecom SA,
pour le moment semble piloter l’entreprise.
Ce sera le deuxième DG qui quitte Set’Mobile en quelques mois, pour voir
le cercle noire se tracer progressivement avec le DGA, Georges Dooh Collins licencié
pour insubordination, Jean-Bosco Massoma, le directeur financier licencié, Mbog Tam, la responsable des ressources
humaines licenciée pour malversations dans leur gestion.
Patrick Epe’e, avait démissionné, des commerciaux et distributeurs en
grogne . Dans ce climat de four-tous et d’amateurisme, le lancement
opérationnel très bientôt de Viettel sonnera définitivement l’arrêt de mort du
premier opérateur télécoms virtuel au Cameroun.