L’imbroglio télécoms au Mali, une réalité presqu’Africaine : là où sont les Enjeux.
En
faisant le tour des capitales africaines, vous serez plus ou moins surpris de
la bonne qualité des textes qui encadrent les télécommunications, tout au moins
en ce qui concerne l’attribution
des licences. Officiellement, rien ne se fait sans appel d’offre international. Ce qui veut dire après appel d’offres une commission spéciale étudie les soumissions, les évaluent et déclare un vainqueur. C’est connu et réciter de toutes les bouches.
des licences. Officiellement, rien ne se fait sans appel d’offre international. Ce qui veut dire après appel d’offres une commission spéciale étudie les soumissions, les évaluent et déclare un vainqueur. C’est connu et réciter de toutes les bouches.
Mais alors, ce qui s’est passé au Cameroun, au
Niger, en Côte d’ivoire et au Mali, pour ne que citer ces cas là, ressemble à
de la fiction.
Au
Mali la troisième licence de télécommunication avait été attribuée pour la
première fois à un consortium composé de COMECECE, Planor d’Apollinaire Compaoré et QT. Mais contre
toute attente, ladite licence a été annulée pour être réattribuée à Planor d’Apollinaire Compaoré, qui faisait partie du
consortium déclaré défaillant par l’Etat du Mali.
Il
est reproché au dit consortium de ne pas avoir une surface financière
suffisance pour répondre aux exigences du cahier de charge.
Par
extraordinaire Planor d’Apollinaire Compaoré devient propriétaire de la licence. Ce qui est
totalement contre toutes les dispositions réglementaires et met un discrédit
sur les appels d’offres internationaux lancés en Afrique.
Au
Niger le Chinois Huawei s’est vu retirer la licence pour manquement au cahier de charge. Ce qui
démontre que les différents montages financiers généralement réalisés par ses
groupes sont loin de la réalité.
Au
Cameroun le Vietnamien Viettel s’est vu attribué la licence 3G à 20 milliards
de CFA, alors le consortium mené par QT aurait proposé plus. Pour le cas de
Viettel al présidence de la république n’aurait pas encore validé l’accord, ce
qui laisse planer quelques doutes, quoique Viettel dise s’être prêt pour lancer
ses activités.
En
doute évidence, lorsqu’on se lance dans le business des télécommunications,
généralement il y ‘a deux aspects du business, soit vous avez un opérateur suffisamment
solide financièrement, épaulé par un équipementier qui mène paisiblement ses activités, soit vous
avez un groupe de spéculateurs constitué en consortium avec des montages financiers
pour la plupart fictif, pour essayer de se faire de l’argent sur le dos des
Etats. Il revient donc aux Etats à chaque d’être capable de déceler le bon du
mauvais grain pour le bien de leurs populations.