BlackBerry accélère la réduction des effectifs pour séduire les actionnaires et les potentiels acquéreurs.
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Techniquement
et intellectuellement Blackberry est une compagnie qui ne se reproche de rien,
ces appareils sont solides, ses brevets (9 000 brevets) très enviables et ses services intéressants. Mais,
elle ne séduit plus les masses, ce n’est plus un effet de mode, ses valeurs
sont très volatiles. En définitive ce n’est plus le temps de Blackberry, pour exister,
la canadienne doit se repenser en termes de services, terminaux et marchés. Sortir
donc de la bourse est une approche sérieuse qui permet à ses dirigeants de se concentrer
sur le moyen et le long terme loin des vents et marrées des marchés financiers.
Comme les
actionnaires rechignent à sortir progressivement de l’argent ce sont 100
suppressions d’emplois qui ont été annoncées sur effectifs basés à Waterloo au
Canada. Une seconde phase de réduction des effectifs qui s’ajoute aux 250
salariés déjà remerciés précédemment.