Alcatel-Lucent : ce que vaut le groupe Franco-Américain en octobre 2013 et ses projections jusqu’en 2015.
Il est
un peu délicat de parler d’Alcatel-Lucent ces derniers temps qui courent. En effet,
c’est groupe avec une dette de 2 milliards d’euros, qui traverse une période
très difficile de restructuration : les emplois sont réorganisés ou
supprimés, les enjeux sont redéfinis et les priorités plus claires.
Il s’agit
pour le groupe d'accroître les revenus
de son segment cœur de réseaux de plus de 15%, de 6,1 milliards d'euros en 2012
à plus de 7 milliards en 2015. Difficile dans
un contexte où les chinois Huawei
et ZTE vont la fête à tout le monde.
Cependant,
Chez Alcatel-Lucent les investissements
de recherche et développement seront recentrés compte tenu des ressources
financières limitées, sur le routage et le transport IP, ainsi que sur l'accès
très haut-débit, qui devraient représenter 85% de l'ensemble des dépenses de
R&D en 2015, avec une hausse de 8% entre 2013 et 2015.
S’agissant des cessions, sans surprise, elles
devraient atteindre plus d'un milliard d'euros, également sur trois ans.
Côté suppressions
d’emploie et réorganisation, environ 14% ses effectifs dans le monde seront
touchés. Deux sites en France (Rennes et Toulouse) devraient être fermés, tandis
que trois autres implantations du groupe à Eu (Seine-Maritime), Ormes (Loiret)
et Orvault (Loire-Atlantique) devraient
être cédées d'ici 2015.
Il s’agit de
supprimer environ 15.000 postes et en crée 5.000 nouveaux (sur un effectif
global de 68 000 personnes).
Côté perte,
en 2012, pour la 7ème année
consécutive du cash flow négatif, Alcatel-Lucent a enregistré une perte d’1,2
milliard d’euros.
Les
technologies "vieillissantes" seront abandonnées au profit de la
fibre, du tout IP ou de la prometteuse 4G.