Ce que vaut Mozilla, le tenancier de votre navigateur Firefox si Google, le lâche.
Le navigateur Firefox lancé en 2002, après une
longue période faste depuis 2004 dans presque tous les pays, est désormais en
phase de décroissance face à la montée en puissance de Google Chrome. Firefox
se satisfait progressivement d’une deuxième place en termes d’utilisateurs dans
le monde.
En revanche
la fondation Mozilla voit ses revenus annuels en hausse de 90% sur 2012. Une croissance
fragile puisque animée par son concurrent direct Google. On peut ainsi observer
que le chiffre d'affaires de Mozilla progresse d'années en
années : +33% sur l'exercice de 2011 de 123 millions de dollars à 163,5 millions de
dollars.
Pour 2012, ce sont des revenus de 311 millions de dollars générés
par les royalites obtenus au travers des différents partenariats avec
les moteurs de recherche (304,5 millions de dollars).
Côté dépenses annuelles elles s'élèvent à 208,6 millions de dollars contre 145,5 millions de dollars en 2011 ; des investissements injectés au sein des développeurs (149 millions) ainsi que pour le département marketing.
Notons que environ 90% et 85% des revenus des royalties pour 2011 et 2012 (respectivement) découlent du contrat avec Google qui devrait expirer en 2014. Vous comprendrez donc que pour l'année 2012, Google représentait environ 274 millions de dollars contre 137,6 millions l'année précédente.
Si Mozilla n’arrive pas diversifier ses sources de revenus, la fondation aura de sérieux ennuis au cas où Google décidait de s’en aller.
Côté dépenses annuelles elles s'élèvent à 208,6 millions de dollars contre 145,5 millions de dollars en 2011 ; des investissements injectés au sein des développeurs (149 millions) ainsi que pour le département marketing.
Notons que environ 90% et 85% des revenus des royalties pour 2011 et 2012 (respectivement) découlent du contrat avec Google qui devrait expirer en 2014. Vous comprendrez donc que pour l'année 2012, Google représentait environ 274 millions de dollars contre 137,6 millions l'année précédente.
Si Mozilla n’arrive pas diversifier ses sources de revenus, la fondation aura de sérieux ennuis au cas où Google décidait de s’en aller.
Cela est’ il possible ? Non : par ce que
Firefox est un acteur solide de l’écosystème que Google va continuer d’exploiter.
Oui : par ce que pour la grande majorité des internautes et mobinautes
utilisent directement les sites Google pour lancer leurs requêtes. En plus
Google Chrome est devenu une référence en termes de sécurité, fonctionnalités
et d’innovations.