Alcatel -Lucent n’échappe à la dépendance Chinoise: ce qu’on peut comprendre.



Il est progressivement séduisant d’observer avec véhémence comment les grosses pointures de l’industrie technologique américaine, voir occidentale, deviennent très dépendantes, en termes de développement, de survis et de croissance vis-à-vis des acteurs chinois. De Yahoo !, qui n’existerait pas sans le soutient d’Alibaba, en passant par IBM, Google, Microsoft, Apple, Amazon, Cisco etc., qui ne jurent que sur l’Asie. Pas étonnant, car l’Asie a tout le potentiel de développement d’une économie réelle, basée sur la production effective de richesses.   
Alcatel-Lucent, le franco-américain en difficulté et en cours de restructuration via le plan Shift, n’a pas échappé à la règle. Il vient d’être racheté pour 268 millions d’euros par la société d’investissements en technologie China Huaxin.
En réalité il faut du cash à  Alcatel –Lucent pour payer ses dettes colossales et développer son nouveau business modèle tourné vers l’IP et le très haut débit sur
mobile.   
Connectikpeople.co rappelle la récente cession de sa filiale spécialisée dans les réseaux sécurisés à LGS Innovations à un groupe d'investisseurs américains dirigé par Madison Dearborn, pour  environ 200 millions de dollars.
La société d’investissements en technologie China Huaxin, elle, met la main sur Alcatel-Lucent téléphonie d'entreprise et des applications dédiées, valant à peu près 764 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012, environ 2 800 salariés dans le monde dont près de 1400 salariés en France.
Dans ce deal, la société d’investissements en technologie China Huaxin devient actionnaire majoritaire pour 268 millions d’euros et  le groupe franco-américain Alcatel-Lucent, conservera une participation minoritaire de 15%.

En fin rappelons qu’Alcatel-Lucent a publié ses résultats annuels, très médiocres, affichant une perte nette de 1,3 milliard d’euros contre plus de 2 milliards en 2012, pour  un résultat d’exploitation ajusté de 290 millions d’euros.

Popular Posts