Cisco dépend désormais des marchés émergents : enjeux et réalités.
Même
si ce n’est pas nouveau, rappelons que la croissance naturelle qui ne s’adosse
pas sur effet levier, se fait et se fera dans les pays émergents et en voie de
développement. L’équipementier réseaux et télécoms Cisco expérimente
progressivement cette tendance dans ces activités commerciales, lui qui vient
de publier les résultats de deuxième trimestre 2013 décalé (octobre à décembre). Quant ça va bien, le
groupe en tir un gros profit et quant ça va mal on peut observer par exemple un bénéfice
net se fondre à -54% entre novembre et
décembre 2013.
En Asie
Pacifique s’était environ (-8%), en Amérique du Nord - 5%, tandis que et en zone EMEA : Europe, Afrique, Moyen Orient
s’était environ - 2%.
Cisco a fait
état d'un bénéfice net de 1,4 milliard de dollars, en baisse de 54,5% pour un
chiffre d'affaires de 11,2 milliards en recul de 7,8%.
Le groupe a
également un grand défi à relever, celui de la l’émergence de standards en
matière de réseau et d’interconnexion des objets connectés, lui veut en faire
son cœur de business. En effet l’internet des objets souffre d’un problème
actuellement, qui est celui de la multitude de standards propriétaires. Ce qui en
fait un paysage vraiment complexe, sans efforts concerté pour le simplifier. Chacun
fait son petit truc de son côté. Une situation qui doit radicalement changer si
l’on veut avancer.
S’agissant d’autres
chiffres de Cisco pour ce trimestre, Connectikpeople.co rappelle que ses
activités traditionnelles malmenées par Huawei et Lenovo, que sont les
commutateurs ont enregistré (-12% à 3,3 milliards de dollars) et les routeurs
(-11% à 1,7 milliard).
Côté
division services, il y’a du sourire en l’air avec (+3% à 2,7 milliards de
dollars), tandis que la sécurité (+17% à 393 millions de dollars) ou les
centres de données (+10% à 605 millions de dollars).