Manipulation des résultats de recherche, détournement de trafic et concept de winner takes all sur internet : ce que vaut Google.
En
dehors de la chine, maitre copiste, de tout ce qui s’invente et se créé aux
USA, aucune notre nation ou continent, même l’Europe peut faire face actuellement
à l’insolente domination du web, de l’internet mondial et du numérique par les sociétés américaines, avec en tête de
file Google, Apple, IBM, Oracle, Cisco, Microsoft, Facebook, Amazon, eBay,
PayPal, la liste est exhaustive.
La
règle est toute simple : qui invente, créé, se lance le premier : gagne
et rafle tout. C’est ce qu’applique tous les barons américains du numérique,
internet et du web.
Cette domination, commence à harasser surtout en
Europe, où les désirs nationalistes émergent avec le contexte de la crise
économique. Les entreprises parlent de position "anti-concurrentielle" et des
"abus de position dominante". Des mastodontes américains. Pendant que
certains gouvernements surtout français parlent de
souveraineté.
Désormais le
monde se façonne avec et autour de la
mobilité, le Big data, l’internet des objets, les objets intelligents
connectés, les capteurs intelligents, le cloud computing, les réseaux sociaux,
les messageries multiplateformes et multifonctions, le mobile-commerce, la
personnalisation, la flexibilité et la sécurité bout-en-bout.
Au vu de ses
espaces, Google est de plus en plus attaqué. On peut consulter entre autres, le récent arrêt contre lui s’agissant du droit à l’oublie pour les citoyens européens. On peut
également se rappeler des attaques de la presse française, allemande et autres
contre le géant du web.
Le collectif L'Open Internet Project (OIP), qui
regroupe 400 acteurs européens du numérique demande à la Commission européenne,
de "conduire une analyse exhaustive de toutes les pratiques
anticoncurrentielles de Google". Un travail complexe et délicat, car les
monopoles comme celle de Google sont difficiles à attaquer, de véritable
pieuvre en fait avec un lobbying très bien organisé.