Orange à l’assaut des masses de données en Afrique : défis, enjeux, opportunités, technologies et méthodes.
Dans
notre société tournée de plus en plus vers et essentiellement dans la mobilité,
la consommation fulgurante des objets connectés et appareils intelligents, l’usage
quotidienne des applications de messageries, de navigation et de cartographie,
sans oublier les capteurs intelligents qui inondent progressivement nos
smartphones, tablettes et les technologies du cloud computing, nous assistons à
la création, production, au traitement et exploitation des données jamais
égalés dans l’histoire de l’humanité.
Les plus
avertis savent que, s’est dans et avec cette tendance que va se dessiner l’avenir
de l’humanité notamment celui de l’Afrique.
On peut
donc se poser les questions : qui produit les flux de données ?, où
vont les données ?, comment elles sont capturées ?, organisées ?,
traitées ?, exploitées ? et
sécurisées ?
Un cercle
vicieux apparemment, mais il est claire que les fournisseurs de réseaux, les équipementiers
télécoms, les fabricants de smartphones, tablettes, objets et appareils connectés,
les fournisseurs de services web, les développeurs d’algorithmes, d’applications,
d’infrastructures web et mobile et autres sont au cœur de la tendance. L’internaute
ou le mobinaute consomme ou utilise ce qu’on lui propose.
Si vous
n’êtes pas présent parmi les premiers, comme acteurs, pour un pays, un Etat, institution,
ou une entreprise, cela veut dire tout simplement que votre futur est obscur.
Car dans
cette mouvance, se joue, se discute, se manipule entres autres les questions de :
la vie privée, les nouvelles opportunités économiques et sociales, la sécurité,
la défense et la souveraineté.
Pas étonnant
de constater que les débats sur la gouvernance d’internet, la vie privée, et
les abus de position dominante s’intensifient.
Connectikpeople.co
bientôt Retinknow®( marque déposée), est l’unique référence mondiale lorsqu’il
s’agit de la transformation digitale bout-en-bout des entreprises,
organisations et secteurs publics de toutes dimensions. Notre position est
incontournable et nos conseils et recommandations des références à travers le
monde.
Orange
devenu un acteur mondial de l’industrie numérique est solidement présent en
Afrique et au Moyen Orient, où le groupe français joue son avenir.
Des
services de voix, sms, réseaux, la data et de plus en plus l’entrée dans l’univers
du web et de la mobilité, les startups, Orange peut transformer l’Afrique d’une
manière ou d’une autre en temps-réel.
C’est l’occasion pour Connectikpeople.co bientôt Retinknow®( marque déposée), de saluer son projet Data for Development challenge in Africa .
Dans cette initiative, Orange veut rendre parlantes des données non-structurées au cœur de ses réseaux, afin d’améliorer les conditions de vie des populations.
De
l’anticipation des épidémies à la réactivité en temps de crise en passant par
l’optimisation de l’usage de certaines infrastructures, ou la conception de
nouveaux services pour répondre aux besoins des populations, le projet
est séduisant.
Connectikpeople.co bientôt Retinknow® ( marque
déposée), partage avec vous ce que
Orange peut faire avec les données historiques et temps-réel de ses réseaux en
Afrique.
La suite reflète
les nombreuses approches par lesquelles il serait possible d’utiliser les
grandes masses de données, pour répondre aux besoins de la population, et pour
améliorer entre autres les politiques publiques.
Le plus
difficile dans cette affaire est de trouver des corrélations et des relations
de cause à effet au niveau de l’objet de l’analyse, enfin, parfois également en
raison d’un certain nombre de contraintes sur l’anonymisation des ensembles
de données.
Apprendre à
croiser les données de manière parlante et fiable, de même que les corréler
avec des modalités de communication, doit devenir une priorité dans les universités
et écoles.
Orange
travaille déjà sur les approches suivantes :
Réponse d’urgence : les données de l’activité de
téléphonie cellulaire anonymisée peut être utilisée pour mettre en évidence les
lieux où les personnes se sont rendues après une urgence, et aider ceux qui
répondent à cette urgence à définir la répartition de l’aide à la population
affectée.
Planification urbaine
et planification des transports : mesurer l’influence de changements d’infrastructure
de transport sur les déplacements des personnes ou leur comportement
économique, en aidant les autorités urbaines à concevoir des infrastructures et
des espaces publics, ou à améliorer la prédictibilité de la mobilité des
usagers pour réduire les congestions…
Analyse du tourisme et
de l’évènementiel : connaître
le public présent lors d’évènements particuliers, et comprendre sa provenance,
ainsi que les trajets suivis pour venir et repartir de l’évènement, peut aider
à mieux organiser et développer les impacts économiques de ces évènements.
Statistiques de la
population : corréler
les informations de mobilité avec l’indice de pauvreté, ou l’indice
développement du PIB, apporte de nouveaux moyens de créer des cartes de la
pauvreté à un meilleur niveau de détail, et peut aider à orienter des actions
de développement et des programmes d’aide vers la région qui en a le plus besoin.
Amélioration de la
santé : corréler
l’analyse de la mobilité avec l’information de dissémination d’une maladie
permet de définir de bien meilleurs modèles pour anticiper cette dissémination.
Après le déclenchement d’une épidémie, cela peut aider à informer les gens et à
déployer les ressources médicales de manière plus efficace.
Compréhension des
communautés : analyser
les liens sociaux est un classique de l’analyse de réseaux, et permet de
recréer des groupes de personnes avec différents niveaux de liens
sociaux. Cela peut ensuite être utilisé pour analyser, et mieux
interpréter, les résultats des élections ou du développement économique,
apportant souvent un nouvel éclairage sur les idées traditionnelles portant sur
les catégories sociales.
Indicateurs
économiques : corréler
les caractéristiques des appels et de la mobilité avec les activités
économiques (cours international du cacao, des haricots, ou du riz…) a montré
qu’il y a en effet un certain niveau de corrélation. Cela peut être
ensuite utilisé pour développer de nouveaux indicateurs économiques, de manière
à mieux gérer un secteur d’activité.
Alerter sur / prévenir
la violence : étudier
la corrélation avec des évènements violents (caractéristiques des appels et
mobilité dépendant d’une sélection d’antennes) pourrait contribuer à améliorer
la sécurité de la population du pays, en alertant les autorités, et en
améliorant le temps de réaction pour apporter de l’aide localement aux
populations affectées.
Informations
comparatives entre pays : comparer les caractéristiques de communications d’un pays à l’autre peut
aider à mettre en évidence des ressemblances, et des différences, entre eux :
indice de mobilité, différence d’activité dans la semaine et pendant le
week-end, etc… . En dehors des impacts socio-économiques, cela est utile pour
évaluer les méthodologies utilisées pour l’analyse, et pour tester les
algorithmes utilisés dans les nations industrialisées pour les adapter aux pays
émergents. A suivre… !